Début de semaine, je me force à mettre mon réveil à 8h30 pour pouvoir commencer à travailler mes cours pour la fac dès 10h heures. Avec la situation sanitaire et le confinement, je dois travailler à distance, ce qui me va très bien car je peux organiser toute ma journée comme je l’entend, ce que je préfère. La douce musique de mon téléphone finit par me réveiller, j’entrouvre les yeux et aperçoit la lumière du jour à travers mes stores. Je me retourne dans mon lit bien chaud, je suis bien et je n’ai pas envie de me lever. Je prends mon téléphone, toujours allongée, et décide de lancer l’application RTL pour écouter la radio le temps de me réveiller. C’est la matinale d’Yves Calvi. Je me dis que je peux bien rester encore un peu au lit, après tout j’avais bien travaillé la veille. Je tombe à nouveau dans le sommeil, plus léger cette fois, car j’arrive tout de même à distinguer les voix de la radio, sans pour autant tout comprendre. Enroulée dans ma couette, je reviens un peu plus à la réalité de moi-même, et comprends qu’il est plus de 9 heures car l’émission a changé. Maintenant, c’est « Ca peut vous arriver », celle de Julien Courbet où il règle les litiges des auditeurs avec l’aide d’avocats. Je me force à ouvrir les yeux et à regarder l’heure, il est un peu plus de 10h, il est donc temps de se lever.
Pour bien me réveiller, je commence à regarder mes réseaux sociaux et mes notifications. Je passe de Snapchat à Instagram où je regarde les stories que les personnes que je suis ont posté, puis d’Instagram à Twitter pour voir les infos du jour. Je me résous enfin à me lever vers 10h25, j’enfile des chaussettes et un gilet pour me diriger vers la cuisine, située à côté de ma chambre qui est juste assez grande pour contenir un bureau, une armoire et un lit. Je l’aime beaucoup car, à l’image de l’appartement où je vis avec mes 2 parents, je la trouve très bien décorée, et très chaleureuse. Je m’y sens bien.
J’arrive à la cuisine, une petite pièce qui s’étale en longueur, ma mère est assise à la table, en face de la fenêtre. Elle est en pyjama et finit de prendre son petit déjeuner car elle est en repos ce jour-là. On se dit bonjour avec un bisou et un câlin, puis je m’installe pour manger. Je commence par prendre mes compléments alimentaires qui ont pour but de renforcer le système immunitaire. C’est la première année que j’en prends, ça me semblait important pour mettre toutes mes chances de mon côté pour ne pas tomber trop malade si jamais j’attrapais le Covid. Je fais ensuite chauffer de l’eau dans une bouilloire pour mon thé, puis je me verse dans un bol mon mélange de céréales habituel aux 4 noix, et je rajoute du lait d’épeautre. Une fois installée, j’allume notre lampe de luminothérapie qui a pour but de pallier le manque de soleil dû au confinement, mais aussi au temps nuageux qui dure depuis quelques temps déjà.
On discute avec ma mère, surtout de son travail qu’elle a commencé la semaine précédente : elle est maintenant ASH dans un hôpital, alors qu’elle a été employée de bureau pendant de 20 ans. Elle est partie de son ancienne entreprise de plein gré, elle n’en pouvait plus de faire ce qu’elle faisait. Elle a donc trouvé ce poste qu’elle espère occuper de manière temporaire le temps de trouver autre chose qui l’intéresserait plus. Pendant qu’elle me raconte ça, mon père que je n’ai toujours pas vu depuis que je suis levée car il était dans son bureau où il télétravaille, arrive dans la cuisine. Il est habillé pour sortir, chaussures aux pieds et doudoune sur le dos. On se dit bonjour de la même façon qu’avec ma mère. Il doit se rendre chez mes grands-parents pour leur rapporter de la confiture et des pâtes de fruit au coing qu’il a fait la semaine passée. Il doit aussi réparer leur congélateur qui a fait des glaçons. Il entre et sort de la cuisine le temps de tout préparer. J’en profite pour lui demander de me préparer un petit paquet de pâtes de fruit, et de me mettre de la confiture de côté pour que j’en ramène à une amie dès que ce sera possible. Vers 11h, il s’en va, entre temps j’ai terminé de manger, donc je débarrasse la table.
Avec ma mère, on se rend compte que mon père a oublié un des sac qu’il devait emmener. Je l’appelle au téléphone, il était déjà dans la voiture mais fait demi-tour. J’enfile alors ma doudoune par-dessus mon pyjama, je mets des chaussons, je prends le sac et je descends les 3 étages à pieds pour l’attendre dehors et lui remettre. Aussitôt dit, aussitôt fait, je n’ai même pas le temps de ressentir le froid que suis déjà rentrée chez moi.
Ensuite, je commence à ranger ma chambre, à aérer, et à faire mon lit avant de m’attaquer à ma salle de bain. Si je dis « ma » salle de bain, c’est parce que mon appartement en a 2 qu’on s’est répartis avec mes parents. Paradoxalement j’occupe la plus grande, tout simplement car c’est celle qui est la plus près de ma chambre. J’essuie les meubles et remets toutes les choses à leur place. Ça me fait du bien car je trouve que ça remet les idées en place. Vers 11h30, après avoir fait ma petite toilette, j’enfile un legging, et je m’installe à mon bureau pour commencer à travailler, enfin. J’allume mon enceinte, et lance la playlist « This is Tsew the Kid » sur Spotify pour travailler un musique. Je sors mon cours d’ethnologie pour faire des fiches jusqu’à 13h environ.
Je me rends ensuite dans la cuisine pour mettre le couvert, ma mère qui vient de terminer de prendre sa douche est déjà en train de faire cuire des Rana (des sorte de ravioles) avec des paupiettes de veau. J’adore les Rana, surtout celles-ci aux noix et au gorgonzola, donc j’étais vraiment très contente d’en manger, et les paupiettes étaient excellentes. Comme à notre habitude, on mange en écoutant la radio, toujours RTL qui diffusait l’émission « Les auditeurs ont la parole » avec Pascal Prot qui laisse intervenir les auditeurs pour discuter des sujets qui font l’actualité. Ce jour-là, l’ouverture du procès de Nicolas Sarkozy sur l’affaire des écoutes faisait réagir, et notamment des sarkozistes. On termine de manger en écoutant cette émission et en discutant vers 13h50 car j’avais cours en ligne à 14heures.
Je débarrasse mon assiette et m’installe à mon bureau, puis je lance le cours en cliquant sur le lien que notre professeur nous avait transmis quelques heures auparavant par Moodle. J’ouvre également le document qu’il a joint qui est exactement celui qu’il présente. Après une petite demi-heure, je me rends compte que tout ce qu’il dit est écrit mot pour mot sur le diaporama. Ayant beaucoup d’autre travail à faire, de décide de quitter la session pour faire autre chose afin de maximiser au mieux mon temps. En effet, j’estime que ça ne sert à rien de ne rien faire d’autre pendant 2 heures à par d’écouter un cours qui est exactement ce que j’ai déjà sur PDF. J’envoie un message à une de mes amies de fac, Adèle, qui a eu la même idée que moi. Je lui propose donc de lancer une session de groupe d’écoute de musique sur Spotify pour qu’on écoute les mêmes chansons en même temps et à distance. Je le fais, et lance une playlist « Chansons françaises » car c’est un style qu’on adore toutes les 2. Pendant 2 heures, je retape mon cours de démographie de la semaine précédente, et de temps en temps je réagis aux chansons via Messenger avec mon amie. On passe un bon moment, c’est toujours plus facile de travailler quand on écoute de la bonne musique je trouve. Pendant ce temps, ma mère est partie faire des courses, je suis donc seule à la maison car mon père n’est toujours pas rentré de chez mes grands-parents.
Comme d’habitude en début d’après-midi, je me sens très très fatiguée car je me couche assez tard, vers minuit, minuit et demi en général. Je décide alors de me faire un café pour voir si ça change quelque chose, puis je le bois pendant que je continue à travailler. Vers 15h40, mon père rentre enfin. Je me souviens qu’il faisait assez sombre dehors, j’avais très peu de luminosité alors que mon bureau se situe juste à côté de la fenêtre. J’avais un peu froid donc j’ai enfilé un pull et allumé une bougie pour réchauffer un peu l’ambiance de ma chambre. Je continue de travailler toujours en écoutant de la musique avec Adèle, la nuit tombe petit à petit à partir de 16h30. Pas de doutes, nous entrons dans l’hiver !
Vers 17 heures, ma mère rentre des courses qu’elle a fait pour 2 semaines environ pour éviter de ressortir dans les supermarchés trop souvent. Une fois qu’elle ait fini de ranger les courses, elle nous propose à mon père et moi de goûter. Mon père avait ramené des Mannele que mes grands-parents nous avaient acheté, on les a donc mangé autour d’une tisane, ce qui me permettait de faire une pause dans mon travail. Ça m’a fait beaucoup de bien de me retrouver en famille ! Je retourne travailler pour enfin terminer tout ce que je m’étais noté à faire pour ce jour-là, il est 19h45.
Je range mon bureau, et mon père arrive dans ma chambre pour me dire que le diner est prêt. Pendant que j’étais dans ma chambre, ma mère avait cuisiné un soufflé au crabe qu’on a mangé après une soupe également faite maison. C’était vraiment très bon, surtout que ça faisait longtemps qu’on en n’avait pas mangé. On termine vers 20h40 le temps de discuter, il y a une bonne ambiance entre nous 3 comme souvent, et on rigole beaucoup.
Je vais ensuite dans la salle de bain pour prendre ma douche et me mettre en pyjama, mon moment préféré dans la journée. Ensuite je prépare Netflix sur mon ordinateur que je branche à un écran pour pouvoir regardé en plus grand. Habituellement, on regarde notre série au salon avec ma mère en branchant l’Ipad à la télé, mais depuis quelques jours le câble ne marchait plus. On donc décider de regarder dans ma chambre, du fond de mon lit : une véritable soirée pyjama ! Ce soir-là, on a continué la quatrième saison de The Crown qu’on adore. Après avoir regardé 2 épisodes, ma mère décide d’aller se coucher, elle est fatiguée. Pendant ce temps, mon père était à son bureau en train de jouer à un jeu en ligne qui simule la course du Vendée Globe en temps réel, avec les mêmes conditions météorologiques, et dont le but est de diriger son voilier, exactement comme un vrai skyper. Il est totalement accro ! Il est 23h15 quand je vais lui dire bonsoir. Je me mets au lit dans la foulée, j’éteins la lumière, et je suis prête à m’endormir.